Rois et Reines
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Photo de Napoléon Ier

Napoléon Ier

Né le : 15/08/1769 (Ajaccio)
Mort le : 05/05/1821 (Sainte-Hélène)
Empereur (France) du :
18/05/1804 au : 03/04/1814
Empereur (France) du :
20/05/1815 au : 22/06/1815
Fils de Charles-Marie Bonaparte
et de Maria Letizia Ramolino

1er consul de la république, puis Empereur des français et roi d’Italie. Son père, avocat besogneux et chargé de famille, rallié à l’occupation française, se soucia peu de son éducation. Il laissa ce soin à sa mère, plus ferme et plus intelligente. Ayant obtenu, en même temps que son frère ainé, Joseph, une bourse à l’école préparatoire d’Autun, il y apprit le français, mais sans parvenir à se dés italianiser. Le 23 mars 1779, il passa à l’école de Brienne. Brimé à cause de sa nationalité corse, de sa pauvreté et de son aspect bizarre, il se fit remarquer par la fermeté et l’âpreté de son caractère, son avidité de lectures et de réelles aptitudes pour les mathématiques. Outre plusieurs notes d’inspecteurs qui constatent au point de vue moral, un caractère dominant, impérieux, entêté et au point de vue intellectuel, des aptitudes pour la marine, il faut retenir surtout celle d’un de ces professeurs de Brienne : « Corse de nationalité et de caractère, il ira loin, si les circonstances le favorisent ». Envoyé à l’école supérieure militaire de Paris (1784), correspondant de sa sœur Anne-Lisa, élevée gratuitement à St Cyr, il souffrit de l’attitude impertinente des jeunes nobles et bien que puiné, devenu chef de famille par suite de la mort de son père (1785), il passa un examen à la suite duquel, il fut envoyé à la Fère comme Lieutenant dans l’artillerie. Sa santé s’était améliorée, bien qu’il soit resté toute sa vie sous le coup d’une affection de foie et d’une diathèse nerveuse. Aigri par le sentiment de sa pauvreté, exaspéré contre le privilège, il était prêt à accepter un bouleversement social dont il profiterait. Envoyé à Valence (1785), il lut beaucoup les grands écrivains et les philosophes, approfondit les mathématiques et la géographie, s’occupa de droit et de politique tout en se jetant dans des aventures galantes qui l’habituèrent au mépris des femmes. La misère le poursuit à Lyon. Il contribua par l’intermédiaire d’Augereau, au coup d’état du 18 Fructidor, pourvut ses frères et ses amis. Il avait conquis un grand prestige sur l’armée. La légende du « petit caporal » était déjà populaire. On s’attendait dés lors à ce qu’il jouât un rôle prépondérant dans la politique. Après la signature du traité de Campoformio (1797), il retourna en France pour le congrès de Rastadt, où il prit peu au sérieux son rôle de plénipotentiaire. A Paris où la discorde existait déjà entre sa femme et les Bonaparte. Il devint rapidement populaire et suspect au Directoire. Sur sa proposition, le Directoire le chargea d’une expédition en Egypte pour ruiner l’influence anglaise. Il organisa en secret une armée de 35 000 hommes à laquelle, il annexa des littérateurs et des savants (mai 1798). Il s’y montra habile général, administrateur intelligent, politique adroit, rappelé le 8 octobre 1799.