Marie-Antoinette
L'autrichienne
Fille de Francis I et Maria Theresa, impératrice d’Autriche, Marie-Antoinette quitte son pays pour la France en 1770 pour épouser le dauphin de France, futur Louis XVI. Offensé par l'ensemble des français par sa naissance étrangère, Marie-Antoinette sera affublée du surnom de « l’Autrichienne ». Son style de vie exagéré et l’insouciance de sa jeunesse ne feront que précipiter sa « mauvaise image » auprès des français. Elle devient reine en 1774. Son époux ne s’intéresse guère à elle.
Il faudra attendre 8 ans de mariage avant que naisse « Madame Royale ». Pour tromper son ennui, elle dépense des sommes folles et organise de nombreuses fêtes. Sa mère, Marie-Thérèse d’Autriche s’inquiète de son comportement et plusieurs fois la rappellera à la raison. Sa mère meurt en 1780 et les conseils que cette dernière lui dispensait s’en vont avec elle. A partir de ce moment, Marie-Antoinette va cumuler les erreurs. Elle place tous les siens à des postes importants.
En 1784, elle soutient les intérêts de son frère Joseph II face au Pays-Bas. Louis XVI s’y oppose. En 1785, c’est « l’affaire du collier », montée par une intrigante qui se fait appeler La Motte-Valois. La misère engendrée par de mauvaises récoltes précipite « la chute » de Marie-Antoinette. A cella s’ajoute des « caisses » vides.
Au début de la révolution, elle refuse tout compromis avec les députés de l’assemblée et même l’aide de Mirabeau. Elle pense que son « salut » viendra de l’étranger, notamment de l’Autriche et pousse à la guerre.
Avec sa famille, elle fuit en juin 1791, mais elle est arrêtée à Varennes le 20 juin 1791. Elle sera emprisonnée au Temple avec sa famille. Après l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, elle est séparée de son fils. Jugée en octobre par Fouquier-Tinville. Elle sera guillotinée le 16 octobre 1793.